Les Porsche 911 au Tour Auto 2018

Les Porsche 911 au Tour Auto 2018

26 septembre 2018 Non Par autodrive

Outre les 356, les 911 représentaient l’autre important contingent de la marque de Stuttgart. Pas moins de vingt-deux 911 ont assurés le spectacle lors de ce Tour dont voici les principaux modèles :

Porsche 911 2.0L (1965-1967)


Remplaçante de la 356, les premiers prototypes ont vu le jour en 1959. Dénommé projet T7, la 901 devait conserver les courbes initiales de la 356 tout en étant un modèle totalement nouveau. Plusieurs prototypes ont ainsi vu le jour embarquant différentes solutions mécaniques : refroidissement par air, par eau ou même par combinaison huile/air. Côté carrosserie, on retrouve le coup de crayon de Erwin Komenda, déjà dessinateur de la 356. Avec Ferry Porsche et son fils Butzi, l’idée était simple : créer une automobile compact, 2+2, avec des lignes simples et permettant une facilité de fabrication. Né alors les lignes intemporelles et toujours présentent aujourd’hui de la 911, la carrosserie tricorps de la 356 laissant place à un arrière Fastback permettant de loger des places arrières.
[adinserter block= »2″]

Ce nouveau modèle est officiellement présenté en septembre 1963 au Salon de Francfort. Baptisé dans un premier temps Porsche 901, l’auto doit cependant changer de nom en 1954, suite aux plaintes du constructeur Peugeot qui avait déposé et utilisé le 0 au milieu du nom de ses modèles depuis les années 50. Porsche décide alors de remplacer le 0 par un 1. Le mythe de la 911 était née.
Comparé à la 356, le pare-brise s’agrandit et se sureleve, mais le changement majeur réside dans la ligne de toit dont la courbure devint progressive et continue allant du bord supérieur du pare-brise jusqu’au pare-chocs arrière.
[adinserter block= »2″]

Côté motorisation, la belle embarque un Flat 6 de 2 litres en position arrière, refroidit par air ce qui lui confère une sonorité typique et reconnaissable de ces concurrents.
Couplé à une boîte mécanique 5 vitesses, avec en option, une boîte semi-automatique Sportomatic, l’auto développe une puissance de 130 ch. pour atteindre les 215 km/h, avec un 0 à 100 en 9 secondes.
La 911 connue par la suite plusieurs variantes : 911 L, la 911 S, 911 T et Targa. En 1969, les flat-six 2.0L se voit remplacés par les 2.2L, la gamme se composant alors de la 911T (125 ch.), 911 E de 155 ch. et 911S de 180 ch, la version L disparaissant de la gamme.
[adinserter block= »2″]

Porsche 911 2.2L S


Produite à partir d’août 1969, la 911 2.2L S remplace la 2.0L S. La voiture s’allège notamment par un capot moteur et une jupe arrière en aluminium, et la puissance passe à 180 ch. Le chassis se voit également retravaillé comparait à la 911 classic notamment par l’ajout d’une barre anti-roulis plus grosse à l’avant, une barre stabilisatrice à l’arrière et des amortisseurs plus fermes de marque KONI.
[adinserter block= »2″]

Côté carrosserie, seul un monogramme argenté apposé sur la grille du capot moteur permet de reconnaitre le modèle. Cependant la série S se reconnait également par les célèbres jantes FUCHS en aluminium forgé, très légère et caractéristique du modèle. Coté intérieur le volant en cuir fait son apparition remplacent le bois, et un badge 911 S fait son apparition sur le tableau de bord coté passager. La 2.2L S sera produites à 4691 exemplaires.
[adinserter block= »2″]

Porsche 911 2.5L ST Gr. IV


Modèles développés par la division compétition de Porsche, ces véhicules étaient destinés au client souhaitant courir en rallye ou en circuit dans la catégorie Groupe III (véhicule GT de série) ou Groupe IV (véhicules GT modifiés). La 2.5L ST Groupe IV est une version modifiée de la 911 2.4L S coupé. Les 911 groupe IV disposait d’une puissance pouvant aller jusqu’à 240 ch. pour un poids à vide 840 kg.

Les ST ont connues une belle carrière sportive notamment par un titre mondial en rallye (1971), la victoire en GT au Tour Auto 1970 avec Hanrioud-Viollet, ainsi que de belles prestations aux 6h de Daytona, 12h de Sebring ou encore à la Targa Florio. A partir de 1973, la 2.5L ST sera remplacée par la 2.7L
[adinserter block= »2″]

Porsche 911 Carrera RS 2.7L


Sortie en 1972, et initialement prévu à 500 exemplaires afin d’obtenir l’homologation en compétition, la 911 RS (pour RennSport) fût développée afin de répondre au règlement FIA du groupe 4. Basée sur la 911 2.4 S, les ingénieurs de Stuttgart ont gonflé le moteur de cette dernière afin d’obtenir un moteur boxer 2.7L six cylindres réalésé et allégé, pour une puissance de 210 ch. La voiture embarque une boite cinq rapports dont les deux derniers rapports sont allongés. Ces modifications permettent à la voiture d’atteindre les 240 km/h et un 0 à 100 km/h en 6.3 s. Ces performances ont été rendues possible par un allégement de l’auto, dont le poids atteint 1075 kg, notamment grâce à un châssis auxiliaire avant en aluminium, des tôles et vitrages plus fins, des pare-chocs et des réservoirs en plastiques. La banquette arrière, l’isolation phonique ou encore les serrures sont tout bonnement supprimées.

Element stylistique et aérodynamique caractéristique, la RS 2.7l embarque un aileron arrière (surnommé queue de canard) permettant un appui arrière ainsi que des ailes élargies. Le lettrage « Carrera » fait également son apparition sur les flancs.
Face au succès rencontré par ce modèle, Porsche produit finalement 1590 exemplaires en deux déclinaisons : une version Sport destinée à la compétition et une version Touring dont l’habitacle est moins dépouillé. Cet engouement permet à Porsche de faire évoluer ce modèle afin d’obtenir l’homologation Groupe 3, ce qui donnera naissance à la 911 Carrera 2.8L RSR.
[adinserter block= »2″]

Porsche 911 Carrera RSR 2.8L


Sortie en 1973, la Carrera 2.8L RSR (pour RennSport Racing) est l’évolution de la Carrera 2.7L RS. Destinée à la compétition elle sera produite à 49 exemplaires. Côté carrosserie la belle se voit dotée d’aile et de jantes plus large, et d’un aileron identique à la 2.7L RS. Affichant 840 kg sur la balance (contre 1075 kg pour la 2.7L RS), ce gain de poids est rendu possible par l’utilisation de matériaux en composites pour la carrosserie et de plexiglas pour les vitres.

Le moteur est lui aussi une évolution de la RS avec une cylindrée portée à 2.8L, pour une puissance de 310 ch. à 8000 tr./min. grâce à une injection mécanique Bosch et une boite-pont 5 rapports spécifique au modèle.
Les 2.8L RSR ont connu dès leurs sorties de nombreux succès en course, notamment en remportant les 24h de Daytona, 12h de Sebring ou encore la Targa Florio. Elle s’illustra également en catégorie groupe 4 GT avec pas moins de 7 titres nationaux et 3 titres internationaux.

[adinserter block= »2″]

Porsche 911 Carrera RS 3.0L


Plus confidentielle que sa petite soeur, la 911 Carrera RS 3.0L est une évolution de la 2.7L RS avec pour mot d’ordre encore plus de performance. Produite à 55 exemplaires (109 unités avec la déclinaison RSR), cette 911 connue de nombreuse victoire en course.

Allégée à 940 kg, soit 135 KG de moins que la 2.7L RS, elle adopte des boucliers en polyester, des ailes arrières élargies et un aileron plat dit « queue de baleine ». Les jantes Fuchs en 15 pouces viennent compléter le style de cette RS. Dotée d’un moteur 3.0L réalésée, la belle développe 230 ch à 6200 tr/min. pour une vmax de 255 km/h. Autres éléments caractéristiques on peut noter, une pression des freins réglables par sélecteur depuis l’habitacle, une insonorisation minimale et un arceau.

[adinserter block= »2″]

Porsche 911 Carrera RSR 3.0L


Sortie en 1974, la Carrera RSR 3.0L est l’ultime évolution de la RSR 2.8L. Produite à 55 exemplaires, cette bête de compétitions remporta de nombreux succès en Europe comme aux USA en classe GT. Dotée d’un moteur flat-six de 3.0L alimenté par une injection mécanique Bosch, d’une boite cinq rapports et d’un embrayage renforcé, elle développe une puissance de 330 ch. pour une vitesse de pointe de 288 km/h. avec un 0 à 100 km/h expédié en 5,2 secondes.

Autres évolutions comparait aux précédents modèles la RSR 3.0L reçoit un arceau en aluminium pour améliorer la rigidité et des suspensions à ressort hélicoïdaux.
Coté carrosserie la belle reçoit un pare-choc en plastique et deux versions d’aileron arrière : un destiné à un usage routier et un autres purement réservé à la compétition.

[adinserter block= »2″]